Numéro 13,
10 mars 1997


Nouveau programme interuniversitaire

Ouverture du doctorat en histoire de l'art


Colette Paquin, secrétaire de direction au département d'histoire de l'art et le professeur Laurier Lacroix, responsable à l'UQAM du doctorat interuniversitaire en histoire de l'art.

Sous la responsabilité conjointe de l'Université du Québec à Montréal, de l'Université Laval, de l'Université de Montréal ainsi que de Concordia University, le nouveau programme de doctorat en histoire de l'art accueille, depuis janvier dernier, près de sept étudiants, dont deux de l'UQAM.

L'objectif principal de ce doctorat interuniversitaire est, selon un document officiel, "d'apporter au champ de l'histoire de l'art une contribution scientifique qui intègre aux approches traditionnelles (historiographie, iconologie, analyse stylistique et formelle) les nouvelles approches d'analyse et de recherche issues des sciences humaines (sémiologie, sociologie critique, psychanalyse, féminisme)". Aux dires du professeur Laurier Lacroix, responsable de ce doctorat à l'UQAM, "il s'agit dans les faits de proposer aux étudiants une réflexion actuelle sur l'état de la discipline alliée à une formation qui table sur l'avenir de cette même discipline".

Le cheminement pédagogique d'un tel programme, qui comporte au total 90 crédits - 30 pour la scolarité et 60 pour la thèse, s'articule autour des grands axes suivants:

  • un séminaire obligatoire de six crédits, de nature épistémologique, intitulé "Problématiques actuelles de l'histoire de l'art";
  • un séminaire de trois crédits parmi les quatre offerts par les universités participantes* et qui aborderont une série de six grandes problématiques comme, par exemple, périodes et territoires, questions thématiques, écrits sur l'art, etc.;
  • un séminaire (trois crédits) choisi parmi le répertoire des séminaires des 2e et 3e cycles des quatre universités;
  • un projet de recherche (six crédits) sous forme d'un atelier orienté par le sujet de thèse de l'étudiant;
  • un forum doctoral (trois crédits) où les étudiants présentent leurs travaux de recherche de thèse;
  • l'examen de synthèse, de neuf crédits, qui porte sur une liste de lecture théorique et méthodologique en lien avec le sujet de recherche de l'étudiant;
  • enfin, la recherche, la rédaction ainsi que la soutenance de thèse (d'un minimum de 300 pages).
  • Précisons que les domaines d'études et de recherche portent sur l'histoire de l'architecture (médiévale, moderne, etc.) et sur les arts de l'Europe et de l'Amérique (médiéval, Renaissance, moderne, amérindien, etc.) et que le programme s'adresse tout particulièrement aux étudiants ayant complété leur maîtrise dans une discipline jugée pertinente, aux enseignants, aux médiateurs culturels (recherchistes, etc.) aux conservateurs, aux professionnels de galeries ainsi qu'aux agents culturels.

    Toute demande d'admission**, pour la session d'automne, doit être reçue au plus tard le 1er mai 1997. Pour plus de renseignements, on téléphone au 987-3000, poste 3725 ou poste 4169. On peut aussi communiquer à l'adresse suivante: paquin. colette@uqam.ca


  • * À noter qu'aux sessions d'automne et d'hiver, seules deux universités, et pas toujours les mêmes, offriront ce type de séminaire.
  • ** Une demande d'admission doit se faire en fonction de l'université où se trouve l'éventuel directeur de thèse d'un candidat; ainsi, seuls les candidats qui choisiront un professeur de l'UQAM peuvent poser leur candidature à cette université.